Open Space ? Next !
Si toi aussi l’open-space te brainstorme le bulbe et que t’as envie de foutre une bombe ASAP dans l’entrée avant que ton boss revienne avec une propal…
La première fois que j’ai débarqué dans la «vie active» - comme on dit quand on a pas envie d’avouer que ça y est, on va se faire profondément enculer et cotiser jusqu’à nos 80 balais pour une retraite qu’on ne touchera jamais – j’ai eu un choc.
J’ai eu un choc parce que je sortais de la «vie étudiante» – comme on dit quand on a pas envie d’avouer qu’on on a déjà fait trois crises de foie, qu’on est fauché, dépucelé 347 fois et qu’on va marcher sur les traces du Che.
Hola branlette espagnole !
Parce que la pipe, c’est du réchauffé et que se faire un peu bétonner les mamelles n’a jamais fait de mal…place à la branlette espagnole (mais n’oubliez pas de fermer les yeux) !!!
Avant toute chose, un petite mise à jou(i)r s’impose : la «branlette espagnole», c’est quand le braquemart de monsieur effectue un mouvement de va-et-vient entre les eins de madame (ceci n’est pas une faute de frappe, je parle le verlan t’as vu). La «cravate de notaire», c’est le contraire, quand madame a une vue imprenable sur le port d’Amsterdam. Pigé ?
Bon après, il existe toute sorte de branlette espagnole. Par exemple : Benzema qui signe au Real…c’est une branlette espagnole ! Mais je laisse à ces messieurs le loisir d’en débattre…
Autrefois, on parlait de «mazophallation». Je comprends mieux pourquoi on a «hispanisé» le terme : si en plus d’être une pro du ponçage de totoches, il faut sortir de l’ENA pour «parler» de branlette espagnole… No gracias !
Je suis bonne vous savez…
Warning : ceci est un hommage (truffé de généralités). Aujourd’hui, je suis une blogueuse mode. Mais en fait, je crois qu’au fond de moi et de ma cage thoracique TopShop, je l’ai toujours été… Je suis même sortie du ventre de ma mère avec des cupcakes et un sac MonShowRoom. Après, j’ai revendu le placenta sur eBay.
J’ai passé mon enfance bucolique devant un miroir, lui-même devant un miroir. C’était la seule façon que j’avais trouvé pour me voir en trois dimensions. Ça me demandait de l’organisation, jusqu’à ce que dans le futur je mette de l’AdSense sur mon blog et que j’investisse dans un Canon. Lui et Photoshop m’ont vachement facilité la vie. Attention : je ne suis pas narcissique, j’aime juste les belles choses !
Pendant les années 90, j’ai dit non à la salopette et au bandeau fluo. J’avais compris que le total look Vincent Lagaff, c’était non merci. Tuttavia - j’ai appris ce mot dans l’édito Vogue du mois dernier, ça veut dire « toutefois »- c’est ce qui m’a permis aujourd’hui de devenir une it-girl.
Maintenant, appelez-moi Maud. Blogueuse Maud.
J’emmerde la Saint-Valentin !
Parce qu’on n’a pas besoin d’être célibataire, broute-minou, moche ou mal-baisée pour détester la Saint Valentin, Cupidon et les Mon Chéri. Bref : si toi aussi tu es sexuellement épanouie et que le 14 février, tu n’es pas épilée…
Avant toute chose : j’aimerais que toutes les meufs qui entendent «Saint-Valentin» arrêtent DE SUITE de mouiller leur petite culotte. Non mais franchement, vous pouvez m’expliquer qu’est-ce qu’il y a de bandant dans tout ce romantisme exacerbé, qui plus est de concert avec la moitié des bouffons de la terre entière ?! Non mais may-day quoi !
D’autre part, j’aimerais aussi que toutes les célibataires désespérées arrêtent de chouiner parce qu’elles ne se feront pas ratisser le bunker : à l’origine, la Saint-Valentin était non pas le jour des amoureux MAIS BIEN CELUI DES CELIBATAIRES, puisque les pucelles attendaient cette occasion pour se faire déflorer. En d’autres termes, le petit village du coin était juste the place to be pour se faire débroussailler la tranchée ! Et ouais…
Hello gueule de bois !
Sueurs, haleine fétide, anus dilaté, cernes interminables et cheveux gras : «tiens, tu t’es mis une murge toi hier soir !». TA GUEULE.
Tout commence dans ton salon, devant Top Chef, quand tu reçois ce message : «on va boire un verre ?». Bon – et même si Jack Daniels est déjà passé par là, déchirant l’hymen de ta sobriété – je préfère y aller en mode gynécologue, sans vaseline ni spéculum : CECI EST UN GUET-APENS !
Parfaitement, d’ailleurs il bosse pour le même type que «Happy Hour» et «Pot de départ». Deux gros bâtards, eux aussi.
A propos, tu SAIS PERTINNEMENT que tu ne dois pas donner suite à ce message, mais au fond de toi la petite voix du fourvoiement raisonne déjà : «Arf, un petit verre et puis je rentre… Aller !». Quelle bitch, celle-là.
Franchement, qui de nos jours «prend un petit verre et puis rentre ?». PERSONNE (de fréquentable). Car la seule chose que tu vas prendre c’est une grosse biture (quant à ce qui «rentre», et bien pas sûr que ça rentre justement…).
Oh oui, suce-moi le gros orteil !
Bourrade de tétons, claquage de cul, becquetage d’oreille…chacun son petit délire au plumard -: du moment qu’on est tous d’accord, c’est open bar ! Jusqu’à ce que tu tombes sur le type qui prend son pied…au sens littéral. Quand «plumard» rime avec «panard».
Tout commence par une perte d’altitude inaccoutumée, quand ces 1m85 de testostérone commencent à chuter et franchir la frontière imperméable des mollets – franchement, qui a envie de se faire pignocher le tibia ?
Bref, arrivé au point Godwin de l’impinable, tu lui demandes enfin :
« – Mais où vas-tu nom d’une pipe en bois ?
- Laisse-toi faire, tu vas aimer… »
Comment te dire qu’avec ton suspense à deux balles tu me les brises. Mais bon d’accord, soyons fous, baise-moi donc les échasses ! Sauf qu’1m85 de testostérone est bien plus inconscient qu’il n’y paraît, et s’apprête à te bisouter les petons. Doux Jésus.
La bite ne fait pas le moine…
Vous en avez eu plein la truffe avec mon recueil clitoridien, il était temps que je rende justice à ces messieurs. Parce que le petit soldat a parfois du mal à se mettre au garde-à-vous…mais aussi parce qu’il peut de temps à autre nous échauffer la bile jusqu’au fond du trou.
Déjà, je voudrais commencer par une minute de silence – je suis sûre que vous en êtes capable, d’ailleurs pour la plupart d’entre vous les hommes c’est juste le temps d’une pine républicaine, avec vos marteaux à boules tricolores d’éjaculateurs précoces. Bref, recueillons-nous pour ces homos sapiens à qui la nature a fait un gros coup de pute. Prions pour les micropénis.
Je sais, c’est triste. Surtout qu’on se plie en quatre pour les consoler : la taille ça compte pas… BULLSHIT. Mais le micro pénis aussi est un bâtard. Pourquoi ? Parce qu’il a foutu en l’air la vie de celui qui, ignominieux, s’escrime à le cacher – alors qu’on ne le voit déjà pas mais bon… – mais aussi ta vie A TOI.
Je ne suis pas folle vous savez…
Ou comment un rêve complètement tordu m’a envoyé chez le psy, parler des tétons de ma mère et chanter Solaar Pleure.
J’ai toujours fait des rêves bizarres. Du genre à essayer de me coincer des poussins sous les ongles, récolter du maïs au fond de ma gorge, me retrouver au milieu d’un tremblement de terre dans Desperate Housewifes avec Bree en train de crier : «Nouveau Mexiiiiiiiiiique !». Bref, ça n’a jamais aucun sens. Mais celui qui m’a fait le plus flipper, et au terme duquel je me suis vraiment demandé si je n’étais pas complètement siphonnée, est celui où ma mère m’a dit : «vomis-moi dessus ça me fait jouir».
Comment te dire…
A partir de ce (triste) jour, j’ai pris la décision d’aller voir un psy. La seule chose que je craignais, c’était qu’il me transfère. Genre dans un centre pour blonde forcenée. J’arrêtais pas d’y penser : transfert, transfert, transfert, transfert….
Quand il m’a ouvert la porte, j’ai vu Laurent Voulzy et j’ai eu «Belle île en mer» dans la tête pendant toute la séance. Quand le disque a eu fini de tourner, je lui ai enfin raconté mon rêve. Et là, révélation…
Sodomie for ever
Parce que le légionnaire est totalement has-been, qu’on en a toutes ras le bol de se faire lubrifier la moule et qu’il n’a jamais été aussi bon de boxer le ver solitaire : vive la sodomie !
Aujourd’hui, je remets les pendules à l’heure de mes grands-parents :
« -Non, mamie, la sodomie n’est pas contre-nature, ni un vice moral ou un dérèglement de l’instinct sexuel. C’est de l’art ! D’ailleurs, tu devrais essayer, il n’est jamais trop tard ! Au contraire, sinon Dieu sait ce que serait notre arbre généalogique aujourd’hui si tu avais préféré l’enculade au coït il y a trente ans… Clairement, je ne serais peut-être pas là ! Donc vas-y papy, fonce ! (Ou plutôt défonce…). »
Et ma grand-mère m’a remercié pour s’être faite casser les pattes arrières…
« -Ton grand père a péché !
-Il va à confess’ ?
-Non, mais il a pris les miennes ! »
Amen…
Aussi – et sans parler du fait qu’avec la sodomie, tu peux ENCORE faire plaisir à mamie en restant vierge jusqu’au mariage – il est de mon devoir aujourd’hui de vous transmettre l’amour du tassement de crotte et du pétage de rondelle !
Verseau : la tristesse !
Tu es blonde, gauchère, hypocondriaque et…Verseau. Bref, t’as une vie de merde. Mais peut-être qu’un jour ça s’arrangera. Ton ascendant ? Sagittaire…comme Britney Spears. Finalement, ça ne s’arrangera peut-être pas…
Non mais de toute façon tu ne lis jamais l’horoscope, tu n’y crois pas. C’est des conneries. Bon tu l’as sûrement déjà lu, comme ça, par hasard dans le métro, une fois ou deux. Arf peut-être même tous les jours mais c’est vraiment par curiosité. D’ailleurs tu ne connais PAS DU TOUT ton heure de naissance, ni ton décan, et ton thème astral accroché dans les chiottes c’est juste un rappel météorique (plouf). Mouais, t’es bien un Verseau en fait, plein de mauvaise foi…
Verseau… putain. Parfois, pour te consoler tu te dis que t’as échappé au pire : t’aurais pu naître comme prévu un 3 mars…ce qui aurait fait de toi un maquereau – #sansfaçon – ou encore naître un 20 avril et envoyer Jean-Jacques Goldman à Auschwitz (ah tout compte fait…) ou, dans de moindre mesure, naître 5 jours plus tard et crêper le civet de Nafissatou Diallo. Voire le pire de tout : être Vierge, tout simplement… #alaide ! Donc tu ne t’en es peut-être pas si mal sortie finalement…
