J’emmerde la Saint-Valentin !

13 février 2012 in True Story

Parce qu’on n’a pas besoin d’être célibataire, broute-minou, moche ou mal-baisée pour détester la Saint Valentin, Cupidon et les Mon Chéri. Bref : si toi aussi tu es sexuellement épanouie et que le 14 février, tu n’es pas épilée…

Avant toute chose : j’aimerais que toutes les meufs qui entendent «Saint-Valentin» arrêtent DE SUITE de mouiller leur petite culotte. Non mais franchement, vous pouvez m’expliquer qu’est-ce qu’il y a de bandant dans tout ce romantisme exacerbé, qui plus est de concert avec la moitié des bouffons de la terre entière ?! Non mais may-day quoi !

D’autre part, j’aimerais aussi que toutes les célibataires désespérées arrêtent de chouiner parce qu’elles ne se feront pas ratisser le bunker : à l’origine, la Saint-Valentin était non pas le jour des amoureux MAIS BIEN CELUI DES CELIBATAIRES, puisque les pucelles attendaient cette occasion pour se faire déflorer. En d’autres termes, le petit village du coin était juste the place to be pour se faire débroussailler la tranchée ! Et ouais…

Franchement, si la Saint-Valentin était restée telle qu’elle était à ses débuts, ce serait vachement plus sympa ! Mais il a fallu qu’au XIVème siècle ces putains de rosbifs en fassent une fête de tocards, avec des billets doux et des paupières qui papillotent. ALARME ! ALARME !

Après réflexion, je pense que ma véritable aversion pour la Saint-Valentin vient de la cuvée 2007 : j’étais – comment dire – dans une position délicate. En pleine action quoi - do you know 69 ? Bref, on avait oublié de fermer les volets et j’avais une vue panoramique sur l’immeuble d’en face. Ou plutôt l’immeuble d’en face avait une vue panoramique sur mon cul. La seule chose que je peux dire à présent, c’est qu’il y a un type ventripotent qui a une vidéo de moi…dans cette triste position.

Le pire, c’est que j’ai toujours été incapable, une fois à l’endroit, de retrouver son étage.

Hormis cet épisode que j’essaie désespérément d’oublier – ça se voit – ce que je n’ai jamais compris, c’est qu’il faille être romantique ce jour-là. C’est comme la journée de la femme : le reste de l’année, tu peux aller te faire encadrer quoi ! Je suis désolée, mais moi je n’ai pas envie d’être bonne juste ce soir-là, j’ai le droit de me faire exploser le terrier 7 jours sur 7 nom de dieu !

En plus – et là je m’adresse aux hommes – c’est LE JOUR qui révèle toute la contradiction de la gente féminine. Le reste de l’année, y a genre PAS MOYEN de leur offrir une rose en public. Ouais, tu sais ce pauvre petit thaïlandais qui te supplie les yeux humides avec son bouquet desséché et que tu envoies gentiment balader – ou, au mieux, à qui tu sors ta meilleure blague : «-Merci, mais on a déjà baisé !» ? Si tu offres une seule de ces roses à madame, elle va te faire un flan c’est O-BLI-GE – faut dire, c’est un peu la tristesse les roses de Slumdog Millionnaire. En revanche, si tu as le malheur d’omettre celle de la Saint-Valentin…tu es un homme mort.

Et comme tu n’as pas envie d’être un outsider : tu vas lui offrir la totale… Mais on sait parfaitement que tu ne rates pas un match de Ligue des Champions pour rien. Bref, ce soir tu vas brouter du green et tu le sais… Petit cokinou.

Tout ça pour dire : les meufs, arrêtez de vous enflammer sérieux ! Soyez un peu plus pittoresques bordel ! Allez donc faire un tour à la Chapelle Fistine, biturez-vous la gueule ! Et par pitié, cessez par la même occaz la drague sur Twitter, #jailateuchaenchaleur, c’est un peu la tristesse ça aussi…

Sinon, faites comme moi : le 14 février, à minuit pile, je me poste à la fenêtre et là je pense : combien de meufs sont en train de se faire défoncer le mille-feuille… ? Hinhinhin…

Tags: fête de tocards, La Saint-Valentin c'est d'la merde !, Valentine's day