Oh oui, suce-moi le gros orteil !

3 février 2012 in Du sexsme !

Bourrade de tétons, claquage de cul, becquetage d’oreille…chacun son petit délire au plumard -: du moment qu’on est tous d’accord, c’est open bar ! Jusqu’à ce que tu tombes sur le type qui prend son pied…au sens littéral. Quand «plumard» rime avec  «panard».

Tout commence par une perte d’altitude inaccoutumée, quand ces 1m85 de testostérone commencent à chuter et franchir la frontière imperméable des mollets – franchement, qui a envie de se faire pignocher le tibia ?

Bref, arrivé au point Godwin de l’impinable, tu lui demandes enfin :

« – Mais où vas-tu nom d’une pipe en bois ?

- Laisse-toi faire, tu vas aimer… »

Comment te dire qu’avec ton suspense à deux balles tu me les brises. Mais bon d’accord, soyons fous, baise-moi donc les échasses ! Sauf qu’1m85 de testostérone est bien plus inconscient qu’il n’y paraît, et s’apprête à te bisouter les petons. Doux Jésus.

« -Non mais t’es sérieux ?! Tu vas me faire une pédicure là ou quoi ?

-Tu connais les zones érogènes ?

*Voilà qu’il va te faire un cours maintenant*

-Et toi, tu connais le triangle des Bermudes ?

- … ?

-Oui : ça commence au niveau du clitoris et je te laisse deviner où ça se termine… Bref, on peut pas s’en tenir au minimum syndical quoi !?

-…

-Bah oui, je sais pas tu pourrais commencer par me lécher les tétines par exemple ! Parce que je ne suis pas sûre d’avoir envie que tu m’astiques les orteils tu vois, en revanche Tic et Tac… » [ndlr : le surnom de mes seins]

Mais non, cet homme n’était qu’amour du pied et masturbation pédestre, un excité de la phalange quoi ! Et moi, j’avais envie de lui dire qu’il n’était qu’un ongle incarné dans ma vie, et que sa bite était comme la tige d’une tong qui passe entre les deux orteils : une emmerdeuse quoi ! Forcément, il insiste pour passer en revue mon anatomie podologique…avant de me dire, d’un naturel déconcertant :

«  -C’est magnifique, tu as les pieds grecs !

- Ouais, c’est super (ça me fait une belle jambe, ohoho !) mais tu veux pas m’endetter ailleurs ?  Tu serais Tarantino, je dis pas…»

Et lui de continuer à me brouter le gros orteil…sa zone érogène, ma zone zéro tout court… Jusqu’à ce que, par réflexe, ma guibole ne réponde plus d’elle-même et que je lui déboîte le menton. J’ai eu peur un instant qu’il me dise « encore ! » – on sait jamais avec un névrosé de la pédicule – mais je l’ai doublé : « ça te fera les pieds ! ».

Sinon, j’ai oublié de vous dire que j’avais kiffé ? :p

Tags: Fétichisme du pied, pédicure à la maison !, petons en folie, Tarantino